jeudi 9 décembre 2010

Paysages des Hautes Landes

En partenariat avec les archives des Landes, nous allons réaliser un produit numérique sur le thème de l'évolution  des paysages de la Haute-Lande avec l'aide de notre professeur Madame Elichérigoïty. Nous avons déja travaillé sur le corpus documentaire donné par les archives des Landes. Nous avons découvert les photos de Félix Arnaudin. Comme c'est écrit dans le livre de J.J. LEFUR auteur du livre intitulé Sur les traces de Félix Arnaudin : "Félix Arnaudin a photographié inlassablement ce qui restait de la Lande de son enfance," soit la Grande Lande, le pays autour de Labouheyre, le plateau entre les deux Leyre, entre Sabres et Lugos, Mimizan et Sore. C'est autour de quelques sites photographiés par Félix Arnaudin que nous avons effectué une sortie d'une journée accompagnés par Jean Noël Le Fur. Nous joignons quelques photos des sites que nous avons visités :


 Nous, au départ de notre excursion.


Sols sableux landais : le sable, issu de roches de la montagne, a été autrefois roulé jusqu'à la mer par des fleuves immenses.

On peut voir du grès ferrugineux, appelé alios, qui se forme au niveau des nappes phréatiques. Comme l'écrit Jean-Noël Le Fur :  " Celles-ci très fluctuantes selon les saisons, favorisent les migrations ascendantes de colloïdes d'humus et d'oxyde de fer qui cimentent les grains de sable entre eux. L'alios prend la forme de bancs plus ou moins étendus et plus ou moins durs. Le plus dur de ces grès, qui s'appelle ici la garluche est aussi la seule pierre de la Grande Lande"


Nous avons parcouru un airial : on voit ici la maison d'habitation centrale, au milieu des chênes. Elle était habitée par les parents d'un coté et de l'autre par le fils aîné. L'airial était avant 1850 entouré par la lande rase. Cette lande était dévolue au pacage des moutons qui produisaient du fumier indispensable aux cultures. Ce système a été remis en cause par la sylviculture du pin maritime. Vers 1914 tout ou presque était recouvert par la  forêt.
La maison d'habitation vue de plus près.

 A l'horizon, plantation dense de pins destinée à produire du papier et non du bois d'oeuvre


De minces canaux rectilignes assurent le drainage des eaux, indispensable à la sylviculture. Avant, ici, la nappe phréatique affleurait sur des surfaces étendues.



Jeunes semis : l'espacement entre les lignes de plantation correspond au passage de la machine.

 Plantation décimée par la tempête de décembre 2009

 Plantation d'accès difficile, ne pouvant être exploitée mécaniquement et de ce fait abandonnée.


Au loin, à coté d'une parcelle de pins maritimes, des eucalyptus, à croissance plus rapide, mais connus pour modifier le sol et l'écosystème. L'avenir ?





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